Le changement d’heure existe depuis 1976. Depuis cette année-là, nous changeons d’heure deux fois par an. En automne, nous gagnons 1 h de sommeil durant une nuit ; au printemps, nous en perdons une.
Changement d’heure : qu’est-ce que ça entraîne sur nos organismes ?
Sarah Alimondo, présidente du Syndicat National des Kinésiologues. explique que ce changement d’heure « marque pour l’organisme humain et la nature, l’entrée dans l’automne après le feu de l’été et le repli de l’hiver ».
C’est un peu une période de transition.
« La diminution de la luminosité prépare le corps et l’esprit au repos et à l’introspection, explique Sarah Alimondo. Mais cela est vécu différemment d’une personne à l’autre. Pourquoi ? Les arbres se dénudent, les jours raccourcissent, les nuages assombrissent le ciel ; autant de signes qui perturbent le rythme chrono-biologique. Et s’en suit parfois de la fatigue, des problèmes cardiaques, des endormissements diurnes, des syndromes mélancoliques ou dépressifs. Cela ravive des blessures non cicatrisées. »
Et de poursuivre : « De plus, le deuil de l’été et de sa lumière renvoie parfois à d’autres deuils non faits, réels ou symboliques. Scientifiquement, la mélatonine, hormone fondamentale dans l’équilibre du sommeil, doit jongler avec ce changement d’heure deux fois par an.
Supprimer l’heure d’hiver
Le Parlement européen et la Commission européenne ont réalisé une consultation sur le changement d’heure. Ils ont reçu 4,6 millions de réponses, et 4 participants sur 5 souhaitent la suppression de l’heure d’hiver. Cela sera décider en avril 2019.
S’aider avec la kinésiologie
Pour passer de l’heure d’été à l’heure d’hiver le plus sereinement possible, Sarah Alimondo explique que « la kinésiologie peut être une technique d’accompagnement idéale pour instaurer un nouvel équilibre de vie. Sa spécificité réside dans un dialogue avec le corps. Après un test musculaire, le praticien peut identifier rapidement les nœuds, les blessures anciennes, les zones de conflits non résolus qui empêchent de vivre tranquillement le rythme des saisons et d’accepter ce qui se présente sans nostalgie ou tristesse exagérée. »
Source : Santé Magazine 23 octobre 2018