La Santé par le Toucher, histoire
Fin XIXe, le Dr Palmer (USA) jette les bases d’une technique de réajustement vertébral sous l’appellation « chiropractie » ; il est suivi par d’autres médecins américains – Dejarnette, Chapman et Bennet – qui pratiquent des techniques réflexes permettant une action d’une région du corps à une fonction ou organe.
En 1920, le Dr Bennet remarque une amélioration de la circulation sanguine lorsque l’on touche certains points de la tête. En 1930, le Dr Chapman note qu’en massant certains points du corps, une douleur apparaît tandis que les symptômes diminuent ; des recherches approfondies et validées par les Docteurs Link, Owens et Small.
Dans les années 60, le Docteur Georges Goodheart découvre et développe une façon nouvelle de considérer le muscle : il établit un circuit fonctionnel entre les muscles, les organes et les méridiens d’acupuncture. A partir de ses recherches, le Dr Thie (USA) écrit et publie en 1973 son livre « Touch for Health » (la Santé par le Toucher, traduit en 25 langues) qui devient la base et le tremplin de diverses formes de kinésiologies.
La Kinésiologie, fondement et bienfaits
Connue dans le monde entier depuis plus de 40 ans, la kinésiologie connaît aujourd’hui un véritable essor. Si la base de cette pratique est la Santé par Le Toucher (Touch for Health), d’autres travaux ont depuis complété et développé les différents protocoles déjà existants.
Au début des années 70, Daniel Whitesite, Gordon Stockes et Candace Callaway (USA) ont par exemple développé le lien entre une émotion et l’énergie avec le « 3 concepts en 1 » ou « One Brain ». Cette technique permet de désamorcer les émotions du passé qui bloquent les perceptions du présent. Un blocage émotionnel crée une entrave énergétique dans le corps : cette dernière fait surface de multiples façons, y compris sous forme de maux physiques. L’essentiel des problèmes physiques trouvent ici leur origine dans une cause émotionnelle.
Parallèlement, le Dr Diamond, psychiatre australien, créateur de la technique « stress sans détresse » fait le lien entre l’émotion et l’énergie : en fonction des ambiances des méridiens, il met au point une série d’affirmations positives par méridien qui permettent de transmuter les sentiments négatifs associés à une problématique.
Durant les années 80, plusieurs branches de la kinésiologie se développent également comme la « kinésiologie éducative » ou « Brain Gym » créée par Paul & Gail Dennison, fondateurs d’une école pour dyslexiques ; la kinésiologie éducative utilise le mouvement pour faire travailler les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse. Elle présente une alternative à la résolution des problèmes de dyslexie, d’échec scolaire, de difficulté ou d’échec professionnel. Elle agit sur la concentration, l’attention, la communication, l’écoute, les comportements, l’aisance visuelle, l’aisance corporelle, la créativité, la motivation, l’écriture, l’orthographe, l’esprit logique… Dans les années 90, Franck Mahony identifie et supprime quant à lui l’état hypertonique des muscles qui ont une influence profonde sur l’intégration psycho-corporelle et dont les effets sur les performances physiques et intellectuelles sont profonds et souvent immédiats.
D’autres professionnels continuent aujourd’hui de mettre en place différents protocoles complétant les dispositifs déjà présents.