Notre cerveau possède 2 hémisphères qui doivent pouvoir travailler ensemble et communiquer via le corps calleux et la formation réticulée pontique qui comme son nom l’indique fait un « pont » entre les deux.
L’hémisphère gauche renvoie à tout ce qui concerne :
– l’analyse de données
– la pratique manuelle
– la construction d’hypothèses
– la séquence logique
– la survie
– le langage verbal
– l’image du moi
– la personnalité
– la critique
– le système de croyance…
Il est concentré sur les détails et la linéarité des faits. La mémoire de l’hémisphère gauche est centrée sur les émotions, les sensations vécues lors d’un événement comme la peur ou encore la douleur dans le cadre d’un événement traumatique. L’hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps. L’hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps.
L’hémisphère droit fait plutôt appel :
– à la créativité
– à la prise d’initiative
– à l’exploration de nouvelles possibilités
– au spatial
– à la perception sans limite de l’espace et du temps
– aux images
– aux couleurs
– aux symboles
– à la musique
– à la possibilité de s’impliquer affectivement
– à synthétiser des contenus – aux valeurs expérimentées…
Il traite l’information comme un tout, simultanément et non de façon linéaire. Il permet d’écouter les autres et de partager les ressentis. La mémoire de l’hémisphère droit est centrée sur le fait, sur l’événement en lui-même et non sur ce qui a été ressenti. Elle est totale : tout y a été enregistré, y compris les émotions des protagonistes de l’événement en question. L’hémisphère droit contrôle le côté gauche du corps. Hémisphère droit ? Hémisphère gauche ? Notre société et notre mode de vie nous pousse à utiliser principalement l’hémisphère gauche : nous sommes en effet sollicités sans cesse pour écouter, enregistrer et analyser les informations que nous recevons à longueur de journée. C’est parce qu’elles sont essentiellement orales ou écrites que notre cerveau gauche est si requis.
Hémisphère droit ? Hémisphère gauche ?
L‘intégration des 2 hémisphères est indispensable au bon fonctionnement d’un individu. La marche en est l’exemple type si chaque hémisphère contrôle un côté du corps, il est bien évident que nous avons besoin des deux pour soulever et avancer alternativement chaque pied dans l’action de la marche. Il devrait en être de même en ce qui concerne nos émotions et la gestion des situations nouvelles que nous rencontrons dans la vie.
Dans la motricité de la petite enfance, l’enfant – en rampant ou en faisant certaines activités – apprend à faire travailler ses 2 hémisphères cérébraux conjointement. Mais il arrive que chez certains, la communication entre les 2 hémisphères ne se produise pas et qui, en grandissant, deviennent « homolatéraux », ne faisant travailler qu’un seul hémisphère de leur cerveau à la fois !
Les « homolatéraux » ont souvent des retards à l’apprentissage, de compréhension immédiate ou dans certaines activités rendant les choses plus difficiles (ce qui ne veux pas dire qu’ils ne vont pas réussir mais le cerveau fait constamment un effort, un peu comme s’il était en « surchauffe » permanente, en stress ce qui fatigue l’organisme). Les enfants mais aussi les adultes qui ont des problèmes de latéralités droite/gauche se retrouvent souvent en difficultés scolaires tout comme les personnes dyslexiques ou bègues.
Hémisphères cérébraux et kinésiologie
En kinésiologie, nous mettons en place un protocole permettant au cerveau humain de re-connecter ses 2 hémisphères. Nous pouvons par exemple constater que des enfants étant dans le dernier tiers de la classe se retrouvent souvent en quelques mois à la fin du premier tiers ou début du deuxième. Ils sont par ailleurs plus concentrés. La kinésiologie fonctionne également pour les adultes qui, après quelques séances, se sentent mieux dans leur vie, s’estiment plus performants, plus sûrs d’eux…