Très utilisée dans le milieu sportif au Canada mais encore peu connue en France, la kinésiologie qui s’adresse à la globalité de l’être (corps, mental et esprit) est une merveilleuse alliée pour dépasser ses blocages physiques ou émotionnels, et retrouver sa confiance en soi.
La kinésiologie se caractérise par l’utilisation du test musculaire. Elle est basée sur le fait qu’en cas de stress, le tonus musculaire diminue : c’est ce qu’on peut ressentir lorsqu’à l’annonce d’une nouvelle bouleversante on dit « les bras m’en tombent » ou « j’ai les jambes coupées ». Le kinésiologue utilise cette interaction entre le cerveau et les muscles de manière méthodique. Concrètement, il appuie doucement sur un muscle du bras tout en énonçant à voix haute des émotions et des informations. Si le muscle « faiblit » légèrement, le test indique un stress en relation avec l’objectif de la séance. Cette réaction on/off permet d’établir un dialogue avec le corps du consultant pour identifier les causes d’un problème.
Le kinésiologue va ensuite rechercher les équilibrations dont la personne a besoin pour atteindre son objectif : rotations oculaires, tapoter ou masser des points d’acupuncture, équilibration directe sur les muscles, exercices de coordination des yeux, mains et pieds…
Libérer le stress
Mickaël Garnier, 26 ans, multi-champion de jiu-jitsu, raconte qu’avant de découvrir la kinésiologie, il perdait ses moyens en compétition même s’il s’entraînait beaucoup : « j’avais les bras tétanisés et les jambes lourdes, je n’arrivais pas à m’exprimer comme je le faisais à l’entraînement. La kinésiologie m’a permis de mettre le doigt sur les ancrages qui me bloquaient ». Il a grandi à la Réunion et a dû venir en France à 15 ans pour continuer le haut niveau. S’il avait quitté ses parents c’était pour « faire du résultat ».
La kinésiologie lui a permis de prendre conscience qu’il était venu pour lui, pour se faire plaisir, et « cette prise de conscience [lui] a permis d’être relâché dans [s]a tête pour les compétitions ».
Conditionnement du passé et croyances inconscientes
Le niveau d’assurance et de croyance en soi dont chacun dispose est directement relié à ses expériences du passé, à son éducation. Parfois, malgré de nombreux entraînements, les freins persistent. Et ils persistent d’autant plus que l’une des programmations que la plupart des gens ont intégrée dans l’enfance est : « quand on veut on peut ». Pourtant, essayer de neutraliser le programme subconscient par la volonté ne peut que se heurter à différentes résistances. En effet, si notre cerveau reptilien (la partie du cerveau située à l’arrière du crâne qui gère la survie) a décidé, sur la base d’une perception passée, que ce mouvement ou ce geste constituait un danger pour la personne, celle-ci aura beau faire tous les efforts possibles, elle ne parviendra pas à effectuer le mouvement de manière correcte…
Source : http://les-sportives-mag.fr
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