Et s’il suffisait d’appuyer au bon endroit pour découvrir les causes profondes de nos ennuis de santé ? C’est – en vulgarisant franchement – l’idée de la kinésiologie. Cette technique psycho-corporelle utilise la tonicité des muscles pour dénouer les blocages énergétiques.
La maladie ou le mal a dit ? Souvenez-vous, nous en parlions : le corps est le reflet de l’âme. Quand il déclare une douleur, c’est – souvent – qu’il a un message à transmettre. Et ce message, c’est – souvent – une émotion que l’on ne veut (ou peut !) pas entendre. Le corps, ce véhicule de vie si bien fait, peut même mémoriser l’info… pour la ressortir sous forme de douleur ou de désagrément, un jour où cette émotion est réactivée. C’est là qu’entre en scène le kinésiologue. Son job, c’est de dénicher, dans le corps, les blocages émotionnels et de nous aider à les surmonter.
Comment ?
« Chaque muscle, chaque groupe musculaire, correspond à des émotions, explique Sarah Alimondo, présidente du Syndicat National des Kinésiologues. Le kinésiologue va stimuler chaque muscle pour déceler s’il cache une blessure de l’âme : il pince le « ventre » du muscle, puis teste sa tonicité. En cas de stress, le muscle se relâche aussitôt – c’est le signe qu’il y a quelque chose à explorer. S’il se maintient, c’est qu’il fonctionne normalement, que l’énergie circule, que tout va bien. »
Au praticien et à la personne qui consulte, ensuite, d’investiguer ensemble : en fonction du muscle bloqué, le premier propose des hypothèses, qui vont plus ou moins résonner chez le second (et potentiellement réveiller des souvenirs émotionnels). « L’énergie ainsi libérée peut être redirigée vers quelque chose de positif, reprend Sarah Alimondo. On peut utiliser des mouvements oculaires pour faire baisser la charge émotionnelle, des mouvements corporels ou des exercices à base de respiration et de visualisation. » L’objectif ? Apprivoiser son stress émotionnel.
Pour qui ?
« Pour tout le monde, répond Sarah Alimondo. Tout être humain, dès lors qu’il vit un stress qui le déséquilibre. La kinésiologie peut même être pratiquée à titre préventif, car il y a parfois des signaux que l’on entend pas et qui peuvent s’aggraver si on persiste à ne pas les écouter. » Par exemple, si vous êtes victime d’une douleur ou d’une tension que la médecine ne parvient pas à expliquer, une visite chez un bon kinésiologue peut être utile. « Difficultés à respirer, palpitations cardiaques, mains moites, troubles digestifs, manque de vitalité ou de concentration, sensation d’être débordé par ses émotions… sont autant de signes envoyés par le corps au cerveau. »
Comment choisir son praticien ?
« N’hésitez pas à vérifier les références d’un kinésiologue, à poser des questions, conseille Sarah Alimondo. Evitez ceux qui manquent de modestie, qui passent 1h30 à parler ou vous emmènent sur des chemins négatifs. La bonne pratique va, toujours, vers quelque chose de positif.«
Par Cécile Rudloff
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